COMMUNIQUE DE PRESSE – Foyer d’Herpèsvirose de type 1 (HVE1) – 02/12/2024
La cellule de crise s’est de nouveau réunie ce lundi 02 décembre pour suivre l’évolution de la situation de la circulation de l’herpèsvirose de type 1 (HVE1). La réunion a permis faire le point sur la situation de ces 15 derniers jours et de déterminer la communication sur les mesures de précaution à appliquer pour les prochains jours et semaines.
A ce jour, la circulation du virus reste toujours active dans les foyers déjà identifiés en Ile de France et dans les foyers identifiés la semaine dernière en Loire Atlantique et dans l’Orne. Plusieurs suspicions de cas dans d’autres départements ont été investiguées et, à ce jour, toutes étés infirmés.
Même si aucun nouveau foyer n’a été relevé, il est encore un peu tôt pour évoquer une stabilisation de la situation.
Bilan de la situation
Au 02/12, on comptabilise 3 foyers dans l’Essonne (91), 2 foyers dans les Hauts de Seine (92),1 dans les Yvelines (78), 1 dans l’Eure et Loir (28), 1 en Loire Atlantique (44) et 1 dans l’Orne (61).
De nombreux dépistages continuent d’être réalisés sur tests rapides et/ou par analyses de laboratoire. Dans les foyers enregistrés, le nombre d’équidés malades est majoritairement stable, à deux exceptions près : l’un des foyers d’Ile de France a enregistré plusieurs équidés nouvellement positifs issus de la circulation du virus dans la structure ; le foyer de Loire Atlantique (44), plus récent, a vu son nombre de chevaux présentant de l’hyperthermie augmenter.
Les symptômes restent majoritairement de l’hyperthermie uniquement et des formes respiratoires. Les chevaux présentant des symptômes nerveux se stabilisent et/ ou se rétablissent progressivement. A noter cependant, un mort supplémentaire sur l’un des 2 foyers déjà particulièrement touchés, soit 10 morts à déplorer au total.
Les membres de la cellule ont fait le constat que les structures ayant appliqué strictement les mesures de biosécurité, notamment l’arrêt des mouvements et des activités sont celles où l’on constate l’arrêt le plus rapide de la circulation virale. Ces structures pourraient de fait envisager une reprise d’activité économique plus précoce.
Aucun nouveau rassemblement ne vient s’ajouter aux deux déjà identifiés comme des liens épidémiologiques entre plusieurs des foyers (compétitions début novembre dans la Sarthe (72) en Seine-et-Marne (77), le weekend des 9/10/11 novembre).
Il n’y a toujours aucun cas rapporté pour le moment, pour les activités Courses (Trot et Galop) et Elevage (toutes activités confondues), ni cas d’avortements dans les foyers identifiés hébergeant des juments gestantes.
Les rassemblements équestres sous haute surveillance
Tous les propriétaires et détenteurs d’équidés ayant participé aux rassemblements dans les départements listés ci-dessus ou à des concours de niveau équivalent depuis début novembre sont appelés à la plus grande vigilance. Ils sont fortement incités à mettre en place un suivi de température pour détecter au plus tôt les équidés malades, mais aussi à effectuer des dépistages sur écouvillon nasopharyngé pour dépister les chevaux infectés mais sans symptôme, dans l’objectif de limiter plus avant la circulation du virus et la propagation de la maladie.
Pour rappel également, afin de limiter la propagation du virus et l’extension du nombre de foyers, chaque détenteur dans un foyer avéré est appelé à ne pas déplacer son cheval et à ne surtout pas participer à une manifestation. En cas de non-respect, des sanctions pénales peuvent être appliquées en vertu de l’article L228-3 du Code Rural, « Le fait de faire naître ou de contribuer volontairement à répandre une épizootie chez les vertébrés domestiques […] est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 €. La tentative est punie comme le délit consommé. »
Les organisateurs, propriétaires et détenteurs, ainsi que tout autre intervenant auprès des équidés, sont donc invités à respecter rigoureusement les règlements en vigueur ou, en cas d’absence, à appliquer un protocole sanitaire strict. ( pour plus de précisions, cf. annexes du communiqué).
Biosécurité renforcée
Les membres de la cellule de crise maintiennent leur incitation à l’annulation ou au report de tous les concours et rassemblements de poneys ou chevaux de sport jusqu’au 15 décembre inclus. Si la situation venait à se stabiliser, voire à s’améliorer, une reprise progressive des rassemblements pourrait s’envisager pour la fin d’année.
Pour les manifestations maintenues, une recherche du virus HVE1 sur un écouvillon nasopharyngé réalisé dans les 72h avant l’arrivée de l’équidé sur site reste recommandé.
Dans ce contexte particulier de la détection de chevaux non malades, ce test doit être réalisé dans un laboratoire d’analyse et non sur un test rapide.
Un suivi de température avant le rassemblement (a minima une semaine), pendant, et après le rassemblement (a minima une semaine) doit également être mis en place et tracé sur un document.
Un renforcement de toutes les mesures de biosécurité est également fortement recommandé (pour plus de précisions, cf. annexes du communiqué).
Pour plus d’informations sur la maladie
- Appel à vigilance renforcée 16 11 2024 et CP Réunion du 18/11/24 et du 25/11/24
- Mesures sanitaires de prévention
- La Rhino, comment on fait ?
- Fiche Nettoyage / désinfection
- Rhinopneumonie : Fiche maladie RESPE / Fiche maladie IFCE
- Note FEI sur les mesures à appliquer lors de compétitions
- La RHINO, c’est quoi en fait ?
- Que faire lorsqu’une maladie équine est confirmée dans votre structure ?
- Mesures spécifiques pour les cavaliers, organisateurs de concours, transporteurs, maréchaux ferrants, techniciens dentistes équins, centres de reproduction
- Comment organiser un circuit de soins ?
- Affiche-7-mesures-
confirmation-cheval-malade
Source RESPE
COMMUNIQUE DE PRESSE RESPE– Foyer d’Herpèsvirose de type 1 (HVE1) – 25/11/2024
La cellule de crise s’est de nouveau réunie ce lundi 25 novembre pour suivre l’évolution de la situation de la circulation de l’herpèsvirose de type 1 (HVE1). La réunion a permis de mieux centraliser les informations et de les analyser en vue d’une communication sur les mesures de précaution à appliquer pour les prochains jours et semaines.
A ce jour, la circulation du virus reste active dans les foyers déjà identifiés en Ile de France et de nouveaux foyers sont apparus dans d’autres départements au sein d’une population de poneys et chevaux de sport. Ce constat, avec des informations encore parcellaires pour certains sites, ne permet pas à ce stade d’envisager une stabilisation de la situation.
Bilan de la situation
Au 25/11, ont été confirmés 3 foyers dans l’Essonne (91), 2 foyers les Hauts de Seine (92),1 dans les Yvelines (78), 1 dans l’Eure et Loir (28), 1 en Loire Atlantique (44) et 1 dans l’Orne (61).
De nombreux dépistages ont été réalisés ou sont en cours, sur tests rapides et/ou par analyses de laboratoire. On comptabilise ainsi dans les foyers enregistrés de 1 à plusieurs dizaines de poneys et chevaux positifs.
Les symptômes sont majoritairement des formes respiratoires, mais également des formes nerveuses, avec des symptômes peu légers à très sévères. Ainsi 2 foyers déjà identifiés sont particulièrement touchés, avec 3 chevaux morts dans l’une des structures et 5 dans l’autre, ces derniers sur le temps d’un weekend.
Dans les foyers, on comptabilise de 1 à plusieurs dizaines de poneys ou chevaux positifs. Parmi ces derniers, certains animaux infectés ne présentent que de l’hyperthermie, d’où l’importance de la mise en place d’un suivi de température.
D’autres encore n’ont présenté aucun symptôme, et ont été révélés par les dépistages systématiques dans les foyers confirmés, d’où l’importance des analyses même sur des chevaux asymptomatiques.
L’enquête a permis d’identifier deux liens épidémiologiques entre plusieurs des foyers : à la compétition de début novembre dans la Sarthe (72) identifiée la semaine dernière s’ajoute la participation d’un ou plusieurs équidés ayant participé au concours de la Sarthe et en stade d’incubation lors d’une compétition en Seine-et-Marne (77), le weekend des 9/10/11 novembre.
Des rassemblements dans les départements de l’Orne (61) et de Loire Atlantique (44) sont en cours d’investigation.
Ces liens épidémiologiques ne sont que des éléments de l’enquête pour essayer de retracer la provenance du cheval porteur initial et la circulation du virus ensuite. Leur confirmation reste cependant toujours compliquée.
Aucun cas n’est rapporté pour le moment, pour les activités Courses (Trot et Galop) et Elevage (toutes activités confondues). Néanmoins dans plusieurs foyers identifiés, la présence de juments gestantes est rapportée sans qu’aucun avortement n’y soit pour l’instant à déplorer.
Les compétitions sportives sous haute surveillance
Tous les propriétaires et détenteurs d’équidés ayant participé aux rassemblements dans les départements listés ci-dessus ou à des concours de niveau équivalent depuis début novembre sont appelés à la plus grande vigilance. Ils sont fortement incités à mettre en place un suivi de température pour détecter au plus tôt les équidés malades, mais aussi à effectuer des dépistages sur écouvillon nasopharyngé pour dépister les chevaux infectés mais sans symptôme, dans l’objectif de limiter plus avant la circulation du virus et la propagation de la maladie.
Pour rappel également, afin de limiter la propagation du virus et l’extension du nombre de foyers, chaque détenteur dans un foyer avéré est appelé à ne pas déplacer son cheval et à ne surtout pas participer à une manifestation. En cas de non-respect, des sanctions pénales peuvent être appliquées en vertu de l’article L228-3 du Code Rural, « Le fait de faire naître ou de contribuer volontairement à répandre une épizootie chez les vertébrés domestiques […] est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 €. La tentative est punie comme le délit consommé. »
Les organisateurs, propriétaires et détenteurs sont donc invités à respecter rigoureusement les règlements en vigueur ou, en cas d’absence, à appliquer un protocole sanitaire avec a minima un test négatif à 72h de préférence, réalisé dans un laboratoire reconnu par le RESPE., un suivi de température (avant, pendant et après la manifestation), isolement immédiat en cas d’hyperthermie, nettoyage puis désinfection des boxes, camions, etc. (pour plus de précisions, cf. annexes du communiqué).
Tout autre intervenant auprès des équidés : vétérinaires, maréchaux ferrants, techniciens dentaires, ostéopathes animaliers, coaches, transporteurs, etc. doit appliquer des règles de biosécurité strictes (nettoyage / désinfection des mains et des bottes, changement de tenue, garder son véhicule à l’écart des zones de circulation des animaux, etc.).
Biosécurité renforcée
Les membres de la cellule de crise incitent fortement à l’annulation ou au report de tous les concours et rassemblements de poneys ou chevaux de sport jusqu’au 8 décembre inclus et remercient les organisateurs qui ont déjà pris la décision, parfois économiquement impactante, d’annuler leurs manifestions.
Pour les manifestations qui seraient malgré tout, maintenues, un protocole sanitaire doit être réfléchi avec le vétérinaire de la structure sur la base des mesures préconisées par le RESPE et la FFE et appliqué strictement. Pour tout rassemblement, il est fortement recommandé d’effectuer une recherche du virus HVE1 sur un écouvillon nasopharyngé devant être réalisé dans les 72h avant l’arrivée de l’équidé sur site.
Dans ce contexte particulier de la détection de chevaux non malades, ce test doit être réalisé dans un laboratoire d’analyse reconnu par le RESPE, et non sur un test rapide.
Un suivi de température avant le rassemblement (a minima une semaine), pendant, et après le rassemblement (a minima une semaine) doit également être mis en place et tracé sur un document.
Un renforcement de toutes les mesures de biosécurité est également fortement recommandé (pour plus de précisions, cf. annexes du communiqué).
Déclarer c’est protéger
Dans le contexte et dans l’intérêt général de la filière, il est primordial de remonter au RESPE toutes suspicions et/ou cas avérés, et ce quelle que soit la méthode de diagnostic utilisée ; une prise en charge pourra être envisagée pour confirmer les résultats issus de tests rapides :
Pour les suspicions, les propriétaires et détenteurs d’un équidé suspect peuvent utiliser l’application anonyme VigiRESPE (www.vigirespe.net) et demander à leur vétérinaire de déclarer au RESPE (anonymat de l’équidé et du détenteur préservés).
Les Vétérinaires Sentinelles peuvent déclarer leurs cas suspects sur leur espace personnel et les accompagner de prélèvements pour confirmation de la situation.Ils peuvent aussi déclarer a posteriori dans cet espace, leurs cas confirmés par un test rapide ou par un laboratoire non reconnu par le RESPE.
Les alertes du RESPE garantissent l’anonymat des propriétaires et détenteurs d’équidés. Seules les informations relatives à la maladie de l’équidé, à la technique diagnostique et au département de stationnement de l’animal sont diffusées dans un souci de transparence et de suivi sanitaire. L’identité de l’équidé, comme de son détenteur, ne sont jamais diffusées.
Pour plus d’informations sur la maladie :
- Appel à vigilance renforcée 16 11 2024 et CP Réunion du 18/11/24
- Mesures sanitaires de prévention
- Rhinopneumonie : Fiche maladie RESPE / Fiche maladie IFCE
- Note FEI sur les mesures à appliquer lors de compétitions
- La RHINO, c’est quoi en fait ?
- Que faire lorsqu’une maladie équine est confirmée dans votre structure ?
- Mesures spécifiques pour les cavaliers, organisateurs de concours, transporteurs, maréchaux ferrants, techniciens dentistes équins, centres de reproduction
- Comment organiser un circuit de soins ?
- Affiche-7-mesures-confirmation-cheval-malade
Source RESPE
COMMUNIQUE DE PRESSE RESPE– Foyer d’Herpèsvirose de type 1 (HVE1) – 18/11/2024
Suite à l’appel à vigilance renforcée lancé par le RESPE le 16/11, faisant état de 2 cas confirmés d’HVE1 dans les départements 28 et 91, et du signalement de nombreux équidés suspects de rhinopneumonie formes nerveuses et respiratoires, les membres de la cellule de crise du RESPE se sont réunis ce 18 novembre.
Cette réunion a permis de centraliser un certain nombre d’informations et de faire le bilan de la situation épidémiologique réelle sur le terrain, ainsi que d’acter des mesures à prendre pour limiter la propagation du virus.
Bilan de la situation
A ce jour, seuls 2 cas ont pu être confirmés par des analyses de laboratoire, les équidés sont stationnés dans les départements d’Eure-et-Loire (28) et de l’Essonne (91). Cependant, de nombreux poneys se sont révélés HVE1 positifs par des tests rapides et des prélèvements sont en cours de confirmation. Ces poneys sont basés dans ces 2 mêmes départements, ainsi que dans les Hauts-de-Seine (92) et les Yvelines (78).
Les symptômes observés sont respiratoires (hyperthermie, toux, jetage) et / ou neurologiques (ataxie, impossibilité à se relever, décubitus). Deux équidés sont morts la semaine dernière dans les Hauts-de-Seine. Des animaux présentent aussi uniquement de l’hyperthermie, sans autre symptôme, et n’ont pu être détectés que grâce au suivi de température mis à place dans leurs structures.
Seule une partie des poneys recensés était vaccinée. Dans la plupart des cas, cette vaccination a été réalisée selon un protocole de rappel annuel, et non tous les 6 mois comme recommandé par le RESPE.
L’enquête a permis d’identifier un lien épidémiologique entre plusieurs des foyers : la participation d’un ou plusieurs équidés porteurs à une compétition début novembre dans la Sarthe (72). Plusieurs centaines de poneys et chevaux venant de toute la France, participaient à ce rassemblement et sont donc susceptibles de s’y être contaminés.
Un rassemblement en Ile de France pourrait être un second point commun entre plusieurs équidés positifs ; il est en cours d’investigation. Selon les premiers éléments, l’origine de ce foyer pourrait être des poneys ayant participé au concours de la Sarthe et engagés en Ile de France alors qu’ils étaient en phase d’incubation, sans symptôme.
Ces liens épidémiologiques ne sont que des éléments de l’enquête pour essayer de retracer la provenance du cheval porteur initial, qui reste toujours difficile, voire impossible à identifier.
Aucun cas n’est rapporté pour le moment, pour les activités Courses (Trot et Galop) et Elevage.
Les rassemblements équestres sous surveillance
Tous les propriétaires et détenteurs d’équidés ayant participé au rassemblement de la Sarthe ou à des concours de niveau équivalent depuis début novembre sont appelés à la plus grande vigilance. Ils sont fortement incités à mettre en place un suivi de température pour détecter au plus tôt les équidés malades et limiter la circulation du virus.
Afin de limiter l’extension du nombre de foyers, chaque détenteur dans un foyer avéré est appelé à ne pas déplacer son cheval et à ne surtout pas participer à une manifestation.
La période actuelle est encore riche en concours et en événements équestres.
Les organisateurs, propriétaires et détenteurs sont donc invités à appliquer rigoureusement les règlements en vigueur ou, en cas d’absence, à appliquer un protocole sanitaire, avec a minima un suivi de température (avant, pendant et après la manifestation), isolement immédiat en cas d’hyperthermie.
Les membres de la cellule de crise insistent également sur l’importance de l’application des mesures de biosécurité, et rappellent que la surveillance sanitaire doit s’accompagner de mesures préventives visant à réduire les risques de diffusion et transmission de maladies infectieuses, notamment le nettoyage et la désinfection des boxes après chaque départ et entre 2 rassemblements, même espacés dans le temps.
Les membres de la cellule de crise remercient les organisateurs qui ont pris la décision, parfois économiquement impactante, d’annuler leurs manifestions, ainsi que ceux qui ont fortement renforcé leurs mesures de biosécurité.
La rhinopneumonie peut aussi entraîner des avortements. Or, la filière Sport comprend de nombreuses structures à activité mixte (Compétition / Elevage).
Si pour le moment, aucun cas n’a été signalé ou confirmé en filière Elevage, les mouvements sont un risque majeur (rassemblement, brassage de populations différentes, stress, …). Des mesures de précaution sont de fait vivement recommandées et doivent être appliquées, notamment avec vérification stricte du statut vaccinal des chevaux entrants et mise en œuvre autant que possible de la quarantaine à l’introduction.
Déclarer c’est protéger
La réserve des professionnels et des vétérinaires vis-à-vis de la déclaration de leurs chevaux malades semble toujours de mise, avec une diminution du nombre de déclarations au RESPE ou du nombre d’analyses de confirmation adressées aux laboratoires d’analyses, en particulier ceux reconnus par le réseau.
Cette situation entrave la bonne gestion d’une maladie contagieuse et d’intérêt collectif. Cette sous déclaration a entraîné un décalage important entre la situation réelle sur le terrain et les indicateurs sanitaires suivis de près par les gestionnaires de la filière. Ce retard de réactivité pourrait s’avérer préjudiciable tant sur le plan sanitaire qu’économique (diminution du nombre de partants, contraintes renforcées, annulation de manifestations etc.).
Dans le contexte et dans l’intérêt général de la filière, il est primordial de remonter au RESPE toutes suspicions et/ou cas avérés, et ce quelle que soit la méthode diagnostique utilisée ; une prise en charge pourra être envisagée pour confirmer les résultats issus de tests rapides :
Pour les suspicions, les propriétaires et détenteurs d’un équidé suspect peuvent utiliser l’application anonyme VigiRESPE et demander à leur vétérinaire de déclarer au RESPE.
Les Vétérinaires Sentinelles peuvent déclarer leurs cas suspects sur leur espace personnel et les accompagner de prélèvements pour confirmation de la situation.
Ils peuvent aussi déclarer a posteriori dans cet espace, leurs cas confirmés par un test rapide ou par un laboratoire non reconnu par le RESPE.
Les alertes du RESPE garantissent l’anonymat des propriétaires et détenteurs d’équidés, les seules informations diffusées sont celles relatives à l’animal malade et à son département de détention.
Pour plus d’informations sur la maladie
- Appel à vigilance renforcée 16 11 2024
- Mesures sanitaires de prévention
- Rhinopneumonie : Fiche maladie RESPE / Fiche maladie IFCE
- Note FEI sur les mesures à appliquer lors de compétitions
- La RHINO, c’est quoi en fait ?
- Que faire lorsqu’une maladie équine est confirmée dans votre structure ?
- Mesures spécifiques pour les cavaliers, organisateurs de concours, transporteurs, maréchaux ferrants, techniciens dentistes équins, centres de reproduction
- Comment organiser un circuit de soins ?
- Affiche-7-mesures-
confirmation-cheval-malade
Source RESPE
Epidémie de rhinopneumonie
L’ouest de l’Ile-de-France connaît actuellement un épisode de rhinopneumonie dans plusieurs structures.
Cette maladie n’est pas réglementée, néanmoins nous en appelons à la responsabilité de chacune et chacun afin d’endiguer sa propagation. Le principe de précaution doit être appliqué et nous vous invitons à limiter tout déplacement dans les jours à venir.
Nous incitons fortement les organisateurs à annuler leurs concours prévus ce week-end. Les engagements et la caution des concours annulés seront remboursés intégralement ; les organisateurs concernés doivent envoyer un mail à competition@ffe.com.
La FFE a sollicité ce jour l’ouverture de la cellule de crise du RESPE qui devrait se réunir rapidement pour envisager la suite des mesures à tenir.
Pour permettre de prendre des mesures de précaution pour tous, il est essentiel de déclarer vos cas au RESPE ou sur vigirespe https://www.vigirespe.net/signaler
Des mesures préventives existent.
Prenez la température des chevaux pouvant être concernés et suivez les recommandations du RESPE https://respe.net/prevention/
En cas de suspicion (toux, température ou démarche anormale), un écouvillon naso-pharyngé pourra être réalisé par votre vétérinaire
Source CREIF – Emmanuel Feltesse, Président du Comité Régional d’Equitation d’Ile-de-France
Source AVEF